Les mots peuvent aller par deux. Ils ne sont pas jumeaux, mais sonnent comme un pendule. Par deux ils vont vite, ils avancent, s’enfoncent dans les convictions et parfois conquièrent.
La parole peut aussi valser. Les trois temps nous emportent et marquent notre mémoire…
Le Veni, vidi, vici de César, le Liberté, Egalité, Fraternité de nos mairies, le Sex, drug and rock'n roll des sixties... Le légendaire Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple... d'Abraham Lincoln
Ici, c'est une ritournelle... les trois temps donnent l’impression d’en appeler d’autres et de ne jamais s’arrêter. Ils apparaissent cycliquement complets.
C'est que ce note très justement le chef d'orchestre Philippe Fournier quand il compare la musique et la parole… Une analyse profonde et très pratique à la fois…